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Besace

d’Hautel, 1808 : Au gueux la besace. Signifie que de tout temps des indigens et les malheureux ont été chargés des travaux les plus pénibles.
Être à la besace. Être réduit à la mendicité.
Il en est jaloux comme un gueux de sa besace. Pour dire qu’un homme est fort ombrageux, et que son amitié pour quelqu’un va jusqu’à la jalousie.
Besace bien promenée nourrit son maître. C’est-à-dire que quelque pauvre que l’on soit, on parvient toujours à gagner sa subsistance en se donnant du mouvement et en cherchant à travailler.

Delvau, 1864 : Tétons flasques et pendants, comme une besace dont les toiles se touchent ; ou bien le ventre d’une fille enceinte.

Finalement, v’la Boniface
Qui s’ présente et veut m’épouser :
Comme il faut qu’ chacun port’ sa b’sace,
Je m’ promets bien d’ l’utiliser.
Un mal de cœur, suit’ d’un’ scène amoureuse,
Rendit bientôt ma position chanceuse…

(Ph. Vionet)

Promeneur de besace

France, 1907 : Mendiant ; expression du Centre.

Samedi aux deux besaces

France, 1907 : « C’est ainsi que l’on appelle, dans les environs de la Châtre le samedi qui précède le carnaval, parce que marché se tenant dans cette ville le samedi, on y va ce jour-là avec deux besaces, pour mettre dans l’une la provision de viande qui doit se manger pendant les jours gras, dans l’autre la provision de maigre que l’on doit consommer pendant le carême. »

(Jaubert, Glossaire du Centre de la France)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique