Ansiaume, 1821 : Vendre.
J’ai abloqué pour 200 balles de camelotte.
Virmaître, 1894 : Acheter en tas, en bloc. Les brocanteurs bloquent un tas de marchandises les plus disparates (Argot des camelots). V. revidage.
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Abloquer
Ansiaume, 1821 : Vendre.
J’ai abloqué pour 200 balles de camelotte.
Virmaître, 1894 : Acheter en tas, en bloc. Les brocanteurs bloquent un tas de marchandises les plus disparates (Argot des camelots). V. revidage.
Abloquer ou abloquir
Delvau, 1866 : v. n. Acheter, — dans l’argot des voleurs, qui n’achètent cependant presque jamais, excepté en bloc, à l’étalage des marchands.
Abloquer, abloquir
France, 1907 : Acheter, argot des voleurs ; de bloc.
Abloquer, ablotier
La Rue, 1894 : Acheter.
Bloquer
d’Hautel, 1808 : Au propre, terme d’imprimerie qui signifie suppléer à une lettre manquante, par une autre lettre que l’on renverse ; au figuré, oublier quelqu’un dans une distribution où il avoit droit.
On l’a bloqué. Pour, on a pris sa part ; on n’a pas pensé à lui ; on l’a totalement oublié.
Halbert, 1849 : Abandonner.
Larchey, 1865 : Vendre. V. Abloquir.
Delvau, 1866 : v. a. Abandonner, — dans l’argot des voleurs.
Delvau, 1866 : v. a. Jouer à la bloquette, — dans l’argot des enfants.
Delvau, 1866 : v. a. Mettre un soldat au bloc, à la salle de police, — ce qui est le boucler, vieille forme au verbe blouquet.
Rigaud, 1881 : Abandonner, — dans le jargon des voleurs.
Rigaud, 1881 : Faire défaut, faillir, dans le jargon des typographes ; allusion au terme d’imprimerie bloquer qui a le sens de mettre provisoirement un caractère au lieu et place d’un autre. (L. Larchey) Bloquer le mastroquet, ne pas payer le marchand de vin.
Rigaud, 1881 : Mettre en prison, au bloc — dans le jargon des troupiers.
Boutmy, 1883 : v. a. Remplacer provisoirement un signe typographique dont on manque par un autre de même force. Par extension, Manquer, faire défaut, faillir. Bloquer le mastroquet, c’est ne pas payer le marchand de vin.
La Rue, 1894 : Mettre en prison. Abandonner.
France, 1907 : Emprisonner, consigner ; se dit aussi pour abandonner. Dans l’argot des typographes, c’est remplacer temporairement une lettre par une autre.
Débloquer
Larchey, 1865 : Lever une consigne. V. Bloquer.
France, 1907 : Lever une punition dans l’argot militaire, faire sortir du bloc.
Esbloquer
Fustier, 1889 : Étonner, stupéfier.
France, 1907 : S’étonner.
Esbloquer (s’)
La Rue, 1894 : Étonner, stupéfier.
Rebloquer
Ansiaume, 1821 : Revendre.
Il faut rebloquer les agraffes en cé pour avoir du carle.
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