Larchey, 1865 : Petite faute. Un peu plus grave, elle devient une brioche. On appelle de même sale pâtissier, un homme peu soigneux de sa personne ou tripotant des affaires véreuses. La pâtisserie est-elle redevable de l’honneur de ces acceptions aux soins minutieux qu’exige son exercice ? Le fait est possible. En ce cas, il faut sous-entendre mauvaise avec brioche et boulette.
Delvau, 1866 : s. f. Bévue, erreur plus ou moins grave. Argot du peuple.
Virmaître, 1894 : Commettre une erreur, se tromper.
— J’ai fait une rude boulette en me mariant.
— Quelle boulette j’ai faite en quittant ma place.
La dernière boulette est de mourir (Argot du peuple).
Virmaître, 1894 : Mélange de chair à saucisse et de bœuf bouilli, haché menu. Elles sont rondes, de là : boulette (Argot du peuple). V. Attignolles.
France, 1907 : Bévue ; argot populaire.