France, 1907 : S’habiller.
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Affrusquer (s’)
France, 1907 : S’habiller.
Cache-frusques
France, 1907 : Armoire.
Cribleur de frusques
Virmaître, 1894 : Marchand d’habits (Argot des voleurs).
France, 1907 : Marchand d’habits. Cribleur de lance, porteur d’eau ; — de macchabées, gardien de cimetière, qui avertit de l’arrivée d’un convoi ; — de malades, gardien de prison, qui appelle les détenus au parloir ; — de verdouze, marchand des quatre-saisons.
Défringuer, défrusquer
La Rue, 1894 : Prendre des vêtements.
Défrusquer
Vidocq, 1837 : v. a. — Déshabiller.
Larchey, 1865 : Déshabiller. V. Frusque.
Delvau, 1866 : v. a. Dépouiller quelqu’un de ses vêtements, — dans l’argot des faubouriens. On dit aussi Défrusquiner. Se défrusquer. Se déshabiller.
Rossignol, 1901 : Se dévêtir, retirer ses frusques.
France, 1907 : Déshabiller, voler à quelqu’un ses vêtements.
Défrusquer, défrusquiner
Rigaud, 1881 : Déshabiller. — Voler des vêtements.
Frusque
Ansiaume, 1821 : Habit.
Le fourga a pris le frusque pour vingt balles.
Vidocq, 1837 : s. m. — Habit, habillement.
Delvau, 1866 : s. f. Habit ou redingote, — dans l’argot des marchandes du Temple.
Frusqué
France, 1907 : Habillé.
I’s sont frusqués avec des p’lures
Qu’on leur-z-y fait esprès pour eux,
L’hiver i’s s’coll’nt dans des fourrures…
Dame ! ya pas qu’nous qu’est des frileux.
(Aristide Bruant)
Frusque, frusquin
Rigaud, 1881 : Vêtement. — Frusques boulinées, vêtements usés, déchirés. — Planquer ses frusques, engager ses effets au Mont-de-Piété.
Frusquer
France, 1907 : Donner.
Frusques
Clémens, 1840 : Habillement.
Halbert, 1849 : Habillements.
Larchey, 1865 : « Les vêtements, en terme générique, sont des frusques ; une pelure est un habit ou une redingote ; le pantalon est un montant. » — Mornand. Vient de l’ancien mot frusquin : bien mobilier. V. Roquefort. — Frusquineur : Tailleur.
Delvau, 1866 : s. f. pl. Vêtements en général, — dans l’argot des faubouriens. Frusques boulinées. Habits en mauvais état.
Boutmy, 1883 : s. f. pl. Vêtements : On a gardé ses frusques au garni. Commun aux autres argots parisiens.
La Rue, 1894 : Vêtements. Frusquer, vêtir. Frusqueur, tailleur.
Virmaître, 1894 : Vêtements. Pour indiquer des habits en mauvais état, on dit des frusques boulinées. Quand ils sont tout à fait effilochés, on dit que l’on pourrait y accrocher toute une batterie de cuisine (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Vêtements.
Passez-moi mes frusques, que je me fringue.
Hayard, 1907 : Vêtements.
France, 1907 : Vêtements.
En mil huit cent quatre-vingt-dix
Comme au temps des décors étrusques,
La femme éprise d’Amadis
Aime à porter de belles frusques.
(Théodore de Banville)
Elle le suivit dans sa garnison. Puis, prise d’ennui, un beau matin où le sous-lieutenant manœuvrait au polygone, elle emporta ses bijoux et ses frusques et prit le train avec un hercule de foire dont elle avait admiré les robustes épaules.
(René Maizeroy)
Frusques boulinées, habits en mauvais état.
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