AccueilA B C D E F G H I J K L M N O Œ P Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Telegram

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Égayer

Delvau, 1866 : v. n. Siffler, — dans l’argot des coulisses. Se faire égayer. Se faire envoyer des trognons de pommes.

Rigaud, 1881 : Siffler, — dans le jargon des acteurs. — Egayer l’ours, siffler la pièce.

De la rampe la lumière
Éclaire un drame inédit :
On l’égaie, à la première ;
La claque seule applaudit.

(É. de La Bédollière. Dîners de l’anc. cercle)

France, 1907 : Siffler.

Égayer l’ours

France, 1907 : Siffler une pièce.

À la sortie du théâtre, entre deux journalistes :
— Oh ! mon cher, mon rêve serait d’assister à une belle chute, de voir égayer l’ours, mais là… carrément.
— C’est bien facile. Faites une pièce.

Engayeur

Virmaître, 1894 : Complice qui attire le trèpe (la foule) pendant que son complice explore les poches des badauds. L’engayeur est indispensable à tous les camelots ; c’est lui qui le premier achète l’objet mis en vente, pour entraîner les acheteurs. L’engayeur est le complice du bonneteur ; il mise pour engager les pontes à jouer (Argot des camelots).

Rossignol, 1901 : Individu qui par ses plaisanteries arrive à faire mettre quelqu’un en colère. Engayer est synonyme de faire endéver, taquiner.

Fourmillon, fourmillon à gayets

Vidocq, 1837 : s. m. — Marché, marché aux chevaux.

Gafe à gayé

Vidocq, 1837 : s. f. — Gendarmerie ou garde municipale à cheval.

Gail, gayet

Rigaud, 1881 : Cheval, — dans l’ancien argot. Remis en circulation depuis quelque temps, principalement par les maquignons.

France, 1907 : Cheval ; du vieux français galier.

Gail, gayet, gaillon

La Rue, 1894 : Cheval.

Galiotte ou gaye (faire une)

Vidocq, 1837 : v. a. — Se dit de deux joueurs qui s’entendent ensemble pour faire perdre ceux qui parient contre un de leurs affidés. (Voir Grec.)

Galiotte, gaye

Larchey, 1865 : Partie entamée entre une dupe et deux grecs.

Gaye

Vidocq, 1837 : s. m. — Cheval.

Virmaître, 1894 : Cheval. Quand le cheval est vieux on dit qu’il est une rosse (Argot des maquignons).

Rossignol, 1901 : Cheval.

Rossignol, 1901 : Inventer une chose désagréable à un ami pour le faire mettre en colère, c’est lui monter une gaye.

France, 1907 : Cheval.

Gayerie

Vidocq, 1837 : s. f. — Cavalerie.

Larchey, 1865 : Cavalerie (id.).

Gayet, gail

Ansiaume, 1821 : Cheval.

Il est gerbé à 5 longes pour avoir grinchi un gayet de 200 balles.

Gayet, galier

Larchey, 1865 : Cheval. — Mot ancien ; car on trouve dans Roquefort le diminutif gaillofre ; mauvais cheval, rosse. V. Garçon.

Gayetier

France, 1907 : Joueur de cornemuse, de l’espagnol gaitero. Vieux mot.

Maquilleur de gayés

Rigaud, 1881 : Individu chargé par un maquignon de rendre une rosse présentable à la vente. Le maquillage des gayés est souvent pratiqué par le maquignon lui-même. Ce maquillage consiste : pour les chevaux poussifs, à leur administrer, sous le nom de potion, une affreuse drogue qui les guérit… pendant un jour ou deux ; pour les chevaux couronnés, à coller sur leurs genoux des poils de chevaux morts ; pour l’assortiment d’un attelage, dans l’emploi de la teinture. Il y a encore le limage des dents, la taille des oreilles et une foule d’autres supercheries inspirées par les circonstances et l’état de la bête.

Riffaude ton gaye

Halbert, 1849 : Chauffe ton cheval.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique