AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Chanter au charpentier

France, 1907 : Crier au voleur.

— Mais si le daim au pelot s’aperçoit que je lui achète sa ligue (que je lui vole son vêtement) et qu’il chante au charpentier ? dit avec une certaine appréhension le timide Bec-de-Lampe.
— Et mon orgue ! (et moi…) est-ce que je ne suis pas là pour sauver la mise ?…

(Ed. Lepelletier, Les Secrets de Paris)

Charpenter

d’Hautel, 1808 : Pour couper, tailler à tort et à travers et maladroitement ; il signifie aussi frapper, battre, tomber à bras raccourci sur le dos de quelqu’un.
Un ouvrage charpenté. Pour dire fait à la grosse, sans soin, sans aucun goût.

France, 1907 : Écrire le scenario d’un roman ou d’une pièce.

Charpenter le bourrichon

France, 1907 : Se monter la tête, prendre feu, s’exciter, s’emballer.

Charpenter le bourrichon (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. S’enflammer à propos de n’importe qui ou de n’importe quoi, — dans l’argot des ouvriers.

Charpentier

Larchey, 1865 : Auteur dramatique dont le talent consiste à bien tracer la charpente c’est-à-dire le plan d’une pièce.

As-tu vu la pièce d’hier ? — Oui, c’est assez gentil. — Est-ce bien charpenté ? — Peuh ! couci-couci.

De la Fizelière.

Il n’est pas si facile de se montrer un habile charpentier.

Second.

Delvau, 1866 : s. m. Celui qui agence une pièce, qui en fait la carcasse, — dans l’argot des dramaturges, qui se considèrent, avec quelque raison, comme des ouvriers de bâtiment.

France, 1907 : Homme qui écrit le scenario d’une pièce, qui fait le canevas d’un roman.

Charpentier (gueuler au)

France, 1907 : Appeler Ia police.

— Là-dessus, Touzart, qui n’est pas nière, n’a pas attendu qu’on gueule trop fort au charpentier… Il a pris ses cliques et ses claques et s’est poussé de l’air…
— Ah ! monsieur est sauvé ? Taut mieux pour lui ! dit le domestique avec un soupir : je me disais bien aussi que ça finirait un jour très mal, toutes ces histoires-là…

(Ed. Lepelletier, Les Secrets de Paris)

Écharpe

d’Hautel, 1808 : Avoir l’esprit en écharpe. Pour être distrait, pensif ; être préoccupé, avoir l’esprit troublé, aliéné.
Changer d’écharpe. Pour dire de religion, de sentimens, de parti.
Le lit est l’écharpe de la jambe. Signifie que le lit, lorsqu’on a mal à la jambe, est le meilleur spécifique.

Écharper

d’Hautel, 1808 : Faire une grande blessure avec une arme tranchante ; mettre en pièces, hacher en morceaux.
Il s’est fait écharper dans une batterie. Se dit pour exagérer les blessures de quelqu’un qui a succombé dans une rixe.

Harpe

d’Hautel, 1808 : Jouer de la harpe. Pour, voler, filouter.
Il est parent du roi David, il joue de la harpe. Manière burlesque de dire qu’un homme est un escroc, un fripon.

Larchey, 1865 : Barreaux de fenêtre (Vidocq). — Ils garnissent une fenêtre de prison comme les cordes d’une harpe.

Delvau, 1866 : s. f. Barreaux de fer qui garnissent les fenêtres des prisons, — dans l’argot des voleurs. Pincer de la harpe. Se mettre à la fenêtre.

Rigaud, 1881 : barreau de fer, grille, porte de fer à barreaux. — Jouer de la harpe, voler à la tire. Les doigts du voleur se promènent dans la poche d’autrui comme les doigts du virtuose sur les cordes de la harpe. Jouer de la harpe signifie encore être en prison, vieille expression qui s’est conservée ; c’est la variante de pincer de la guitare.

La Rue, 1894 : Prison. Barreaux de fer d’une fenêtre, grille. Pincer de la harpe, se tenir à la fenêtre d’une prison. Signifie aussi voler à la tire et tricher au jeu.

Virmaître, 1894 : Barreau de prison. Les voleurs disent plus communément d’un prisonnier qui s’ennuie :
— Il pince de la guitare à travers ses barreaux (Argot des voleurs).

France, 1907 : Barreau de fer de fenêtre de prison ; grille. Pincer de la harpe, être en prison.

Harpe (jouer de la)

France, 1907 : Tricher au jeu ; faire sauter la coupe. Allusion à la dextérité des doigts. Cette expression a aussi une autre signification donnée dans le Dictionnaire Comique de J. Leroux : « Jouer de la harpe signifie jouer des mains auprès d’une femme, la patiner… la farfouiller… la chatouiller avec les doigts. »

Harpeau

France, 1907 : Grappin pour l’abordage.

Harper

d’Hautel, 1808 : Se harper. Se quereller ; se prendre aux cheveux ; en venir à se battre.

Hayard, 1907 : Atteindre, prendre.

France, 1907 : Attraper, saisir.

Jouer de la harpe

Delvau, 1866 : S’assurer, comme Tartufe, et dans le même but que lui, auprès d’une femme, que l’étoffe de sa robe est moelleuse.

France, 1907 : Chatouiller les parties grasses ou sensibles d’une femme. Voir Harpe.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique