Fustier, 1889 : Argot de joueurs. Filouterie qui rappelle celle dite du neuf de campagne. (V. cette expression).
D’ordinaire, le baccara se joue avec deux cartes dont l’assemblage forme le point et, si le banquier veut bien y consentir, une troisième qu’il donne découverte au tableau qui la demande. Quelquefois dans ces trois cartes il n’y a pas de quoi gagner sa vie, au contraire. Les malins en ont ajouté une quatrième, cachée celle-là qu’ils tiennent dans leur main gauche et que, par un travail analogue à celui dont j’ai parlé plus haut, ils arrivent à substituer à l’une de celles qui leur sont données régulièrement. D’habitude, les prestidigitateurs qui font la minerve adoptent un quatre ou un cinq, une carte qui peut s’adapter à toutes les combinaisons pour faire un point très honorable.
(C. des Perrières : Paris qui triche.)
France, 1907 : Petite machine à imprimer que l’on lait mouvoir avec le pied.
France, 1907 : Carte que substitue le grec à celle que le banquier lui a donnée.