Battre la muraille
Rigaud, 1881 : En terme soulographique « battre la muraille » annonce un état d’ivresse plus prononcé que celui qui se traduit par le festonnage. L’ivrogne heurte tantôt la muraille, tantôt il piétine dans le ruisseau. Le trottoir, quelquefois la rue, n’est pas assez large pour lui.
France, 1907 : Être complètement ivre.
Plus pleins que des futailles,
Du corps battant la muraille,
Escortés de cent canailles,
Ils regagnent la maison.
(Piron.)
Muraille (battre la)
France, 1907 : Être ivre, décrire des zigzags qui vous jettent d’un mur à l’autre.
Et plus pleins que des futailles,
Des rues battant les murailles,
Escortés de cent canailles,
Ils rentrèrent à la maison.
(Piron)
Orphelin de muraille
Delvau, 1866 : s. m. Résultat solide de la digestion, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Carte de visite… de digestion déposée le long d’un mur.
Virmaître, 1894 : Les étrons qui s’alignent le long des murs isolés. Pourquoi orphelins ? Ils sont parfois en nombreuse société et beaucoup ne peuvent être pris pour des vagabonds étant munis de papiers (Argot du peuple).
France, 1907 : Étron.
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