Clémens, 1840 : Courir (la campagne, le grand chemin).
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Arpenter (le trimar, la cambrouse)
Clémens, 1840 : Courir (la campagne, le grand chemin).
Battre le trimar
France, 1907 : Même sens que battre le quart.
Elle avait été amenée là par deux horribles petits drôles, un ex-tourneur en cuivre et un aide emballeur, qui avaient lâché l’atelier pour cultiver le bonneteau, le vol à la tire et les rôdeuses de barrières. Ils étaient en train de dresser « la gonzesse » avant de l’envoyer « battre le trimar », lorsque les roussins, « les vaches », survinrent et coupèrent court à l’idylle.
(Albert Cim.)
Faire la grande soulasse sur le trimard
France, 1907 : Assassiner sur les grandes routes.
Grand trimar
M.D., 1844 : Grand’ route.
Grand trimard
France, 1907 : Grande route.
Trimancher, trimarder, trimer
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Marcher, cheminer.
Trimar
Clémens, 1840 : Grand chemin.
Larchey, 1865 : Grande route, où triment les voyageurs. V. Butter.
Travailler sur le grand trimar, c’est voler sur le grand chemin.
Cinquante mille voleurs de plus à Paris, Paris, 1830, in-8.
Trime : Rue. — Trimin : Chemin.
Sur mon trimin rencontre Un pègre de quartier.
(Vidocq)
Diminutif de Trimar. Faire son trimar se dit des filles qui se promènent la nuit pour raccrocher. V. paillasson.
Delvau, 1866 : s. m. Chemin. — dans l’argot des voleurs, qui y triment souvent en attendant leurs victimes. Grand trimar. Grande route. On dit aussi Grande tire.
Rigaud, 1881 : Éventaire ; balle de marchand ambulant, boutique de marchand forain.
La Rue, 1894 : Chemin, rue. Eventaire. Balle. Grand trimar, grande route.
Trimar (aller au)
Rigaud, 1881 : Sortir pour voler sur la voie publique, — dans le jargon des voleurs.
Trimar (faire son)
Delvau, 1866 : Raccrocher, — dans l’argot des filles.
Trimar (patiner le)
Rigaud, 1881 : Raccrocher, — dans l’argot des filles.
Trimar, grand trimar
Rigaud, 1881 : Route, voie publique, — dans le jargon des voleurs, qui disent également : Trime et grande tire.
Trimard
anon., 1827 : Chemin.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Chemin. Faire suer le chêne sur le grand trimard, assassiner sur la grande route.
Bras-de-Fer, 1829 : Chemin.
Halbert, 1849 : Chemin.
Virmaître, 1894 : Chemin. Grand trimard : grande route (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Chemin, route. Un ouvrier qui va de ville en ville chercher du travail, va sur le trimard.
Hayard, 1907 : Chemin.
Trimard (sur le)
anon., 1907 : En campagne.
Trimarde
un détenu, 1846 : Rue.
Delvau, 1866 : s. f. Rue. On dit aussi Trime.
Trimarder
Delvau, 1866 : Voyager.
Rigaud, 1881 : Marcher.
Virmaître, 1894 : Voyager. Quand un apprenti a appris son état, pour se former, il fait son tour de France. Il trimarde, mais en travaillant. Mot à mot : parcourir les grandes routes. Ceux qui trimardent ne sont autre chose que des vagabonds ; ils ont une profession, mais ne travaillent jamais. Cette profession leur sert pour mendier. Le truc est des plus simples : Le trimardeur, supposons le compositeur typographe, entre dans un atelier avec la quasi-certitude qu’il ne sera pas embauché, c’est ce qu’il souhaite. Il demande mèche ; on lui répond qu’il n’y a pas de place vacante, alors il lâche son boniment :
— Il vient de loin, de Paris ; il a été malade en chemin, il est dans la plus affreuse misère, il sollicite la permission de faire la quête. Le patron donne, les compagnons donnent aussi ; il savent bien que c’est un fainéant, mais les typos ont bon cœur, ils préfèrent être volés dix fois que d’en refuser une à une misère véritable.
Avec ce métier, les trimardeurs sont les gens les plus heureux du monde (Argot d’imprimerie). N.
Hayard, 1907 : Voyager à pied.
Trimarder, trimancher
La Rue, 1894 : Marcher. Voyager.
Trimarder, trimer
anon., 1827 : Cheminer, marcher.
Bras-de-Fer, 1829 : Cheminer, marcher.
Trimardeur
Fustier, 1889 : Voleur de grand chemin. (V. Delvau : Trimar.)
Rossignol, 1901 : Celui qui voyage sur les routes. Celui qui travaille beaucoup est aussi un trimardeur.
Trimardeuse
Virmaître, 1894 : Fille publique qui fait le trottoir. L’asphalte n’est pas la grande route, on l’appelle néanmoins le trimard parce que la fille y trime (Argot des souteneurs).
Trimare
d’Hautel, 1808 : Le grand trimare. Terme d’argot, qui signifie le grand chemin.
Trimart
un détenu, 1846 : Chemin.
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