Clémens, 1840 : Tête.
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Coloquinte, balle, tronche, bille
Clémens, 1840 : Tête.
Tronche
d’Hautel, 1808 : Pour dire la tête.
Gare la tronche. Pour, prends garde à ta tête.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 / Bras-de-Fer, 1829 : Tête.
Vidocq, 1837 : s. f. — La Sorbonne est la tête qui pense, qui médite ; la Tronche est la tête lorsque le bourreau l’a séparée du tronc. Je crois qu’il serait difficile d’exprimer d’une manière à la fois plus concise et plus énergique deux idées plus dissemblables.
un détenu, 1846 : Tête.
Larchey, 1865 : La Sorbonne est la tête qui pense, qui médite ; la Tronche est la tête lorsque le bourreau l’a séparée du tronc.
(Vidocq, 1837)
Gare la tronche ! prends garde à la tête.
(d’Hautel, 1808)
Delvau, 1866 : s. f. Visage ; tête, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Tête, visage. — Tronche à la manque, sergent de ville, agent de police, — dans le jargon des voleurs ; c’est-à-dire vilaine tête.
La Rue, 1894 : Tête. Visage. Tronche à la manque. Gardien de la paix. Figure mauvaise.
Virmaître, 1894 : Tête (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Tête.
Je lui ai envoyé un coup de tronche dans l’estomac, qui l’a envoyé à dame.
Hayard, 1907 : Tête.
France, 1907 : Tête. Tronche à la manque, agent de police.
Le protestantisme a une tronche moins rébarbative que le catholicisme — parce qu’il est une minorité et qu’il a été persécuté. Mais, il ne faut pas se gourrer : s’il était le maître, il serait aussi inquisiteur que le papisme. Et la preuve c’est que, en Allemagne, en Angleterr et en Amérique, il est bougrement intolérant.
(Père Peinard)
Et quand on r’tombe au temps présent,
On n’trouv’ pas ça plus amusant ;
Y font vomir les satisfaits
À qui pus rien ne fait d’effet ;
Et vomir les poir’s, les bett’raves,
Les résignés, à tronch’s d’esclaves
Et tous les genr’s de revoltés
Qui finiss’nt par êt’ députés !
(Jehan Rictus, Les Soliloques du pauvre)
anon., 1907 : Tête.
Tronche (la)
anon., 1827 / M.D., 1844 : La tête.
Tronche de morue
anon., 1827 : Tête de mouton.
Tronche de refroidi
Virmaître, 1894 : Fromage de Hollande, connu plus généralement sous le nom de tête de mort (Argot des voleurs).
Troncher
Delvau, 1866 : v. a. Embrasser.
Virmaître, 1894 : Le vocable s’explique suffisamment par ceci :
— Bibi a tronché la môme, elle a avalé le pépin (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Voir rouscailler.
France, 1907 : Embrasser ; argot des voleurs.
Tronque ou tronche
Halbert, 1849 : Tête.
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