anon., 1907 : Eau. Il pleut.
Lance, lansquiner
Lancequiner, lansquiner
Rigaud, 1881 : Pleuvoir. — Pleurer. — Uriner.
France, 1907 : Pleuvoir.
Ah çà ! pleut-i’ pas ou c’qu’i pleut ?…
Sûr i’ pleut !… j’parie eun’ chopine,
I’ fait si tell’ment noir qu’on peut
Pas seul’ment voir si i’ lanc’quine.
(Aristide Bruant)
Lansquiner
Ansiaume, 1821 : Pleurer.
En te reconnoblant au tap, je n’ai pu m’empêcher de lansquiner.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Pleuvoir.
Vidocq, 1837 : v. a. — Pleurer.
Clémens, 1840 : Pleurer.
M.D., 1844 / un détenu, 1846 : Pleuvoir.
Larchey, 1865 : Pleurer. — De lance : eau.
Bien des fois on rigolle qu’on devrait lansquiner.
(Vidocq)
Delvau, 1866 : v. n. Pleuvoir. Lansquiner des chasses. Pleurer.
La Rue, 1894 : Pleuvoir. Pleurer. La pluie ressemble aux hachures produites sur l’horizon par les lances d’une troupe de lansquenets. On dit aussi tomber des hallebardes.
Virmaître, 1894 : Pleuvoir.
— Il lansquine à torrent.
Lansquiner des chasses : Pleurer. La pluie tombe des yeux (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Épancher de l’eau.
Rossignol, 1901 : Pleuvoir. Le ciel se couvre, il va lansquiner.
France, 1907 : Pleuvoir. Lansquiner des châsses, pleurer.
La pluie ressemble aux hachures produites sur l’horizon par les lances d’une troupe de lansquenets. On dit aussi tomber des hallebardes.
(Jean La Rue)
Lansquiner des chasses
M.D., 1844 : Pleurer.
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