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Bistoquer

Delvau, 1864 : Vieux mot hors d’usage, signifiant se servir du bistoquet, espèce de queue, de billard employé dans un sens obscène pour faire l’acte vénérien.

Notre mignon lui répondit
Que deux fois l’avait bistoquée.

(Recueil de poésies françaises.)

Mais au moins, dites-moi, l’a-t-il point bistoquée ?

P. De Larivet.

Bistoquette

Delvau, 1864 : La pine.

Savez-vous, bons citadins.
Ce que le dieu des jardins
A bien plus gros que la tète ?
Turlurette,
C’est la bistoquette.

Louis Pesteau.

Bogue, toquente

Clémens, 1840 : Montre.

Carme à l’estoque

Hayard, 1907 : Fausse monnaie.

Emmastoquer (s’)

Delvau, 1866 : v. réfl. Se bien nourrir, — dans l’argot du peuple, pour qui c’est une façon de devenir mastoc.

En avoir dans le toquet

Larchey, 1865 : Être ivre. — Ce terme correspond exactement à celui de Casquette. — Même étymologie.

Chez Dénoyer j’entre, Un peu dans le toquet.

Decourcelle, Ch., 1839.

Estoc, estoque

Rigaud, 1881 : Malice, — dans le jargon des voleurs.

Estoque

Rossignol, 1901 : Un bijou en faux est de l’estoque.

Être chipé pour, être toqué de

Hayard, 1907 : Aimer.

Mastoquer

un détenu, 1846 : Manger, engraisser.

Paltoquet

d’Hautel, 1808 : Terme de mépris, homme grossier, lourd et épais ; un rustre, un iroquois.

Delvau, 1866 : s. m. Drôle, intrus, balourd, — dans l’argot des bourgeois.

Recalé, retoqué

La Rue, 1894 : Refusé à un examen.

Retoquer

Rigaud, 1881 : Refuser à un examen, en terme de collège.

Rêver qu’il passe son baccalauréat ès-lettres, et qu’il n’est pas retoqué.

(Les Balançoires de la jeunesse, 1861.)

Les variantes donnent : Recaler, remballer, requiller.

Toc, togue, toque

Rigaud, 1881 : Amusant, amusante. — Rusé, rusée.

Toc, toque, tocasson

Rigaud, 1881 : Laid, désagréable, qui a peu de valeur. — Elle est rien toc cette gonzesse ! cette femme est très laide.

Toque

Halbert, 1849 : Mauvais.

Toqué

Larchey, 1865 : Épris.

Ma chère, les hommes c’est farce ! toujours la même chanson : Une femme à soi seul ! Toqués !

Gavarni.

Larchey, 1865 : À moitié fou. On dit de même. ; Il a reçu un coup de marteau. C’est-à-dire : Son cerveau est bien près de se fêler.

Les collectionneurs sont toqués, disent leurs voisins.

Balzac.

V. Folichonnette.

Delvau, 1866 : adj. et s. Fou plus ou moins supportable ; maniaque plus ou moins aimable ; original. Argot du peuple. Le patois normand a Toquard pour Têtu.

Rigaud, 1881 : Maniaque, excentrique.

Et cependant Carnavalho n’était pas fou ; il n’était que toqué, mais de quoi ?

(R. de Beauvoir.)

Celui qui est toqué a, comme on dit, la tête près du bonnet, jadis toque, toquet ; c’est-à-dire qu’il est extravagant, un peu fou.

Toquemann

Delvau, 1866 : s. m. Excentrique, extravagant, toqué, — dans l’argot des petites dames.

Toquer

d’Hautel, 1808 : Pour dire, choquer, trinquer ; faire le carillon avec les verres.

Rigaud, 1881 : Sonner.

Boutmy, 1883 : v. n. Remplacer momentanément. Ce mot est aujourd’hui à peu près inusité ; on dit maintenant : Faire un bœuf. V. Bœuf.

Toquer (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. S’enthousiasmer pour quelqu’un ou pour quelque chose ; s’éprendre subitement d’amour pour un homme ou pour une femme.

Rigaud, 1881 : Se passionner pour.

On a trouvé un mot très juste pour leurs amours, elles se toquent, elles ont des toquades.

(Jean Rousseay, Paris dansant.)

Je suis toqué de vous.

(Balzac.)


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