Bus
Bus
Fustier, 1889 : Omnibus. Mot très usité à Paris chez le peuple qui, par une anomalie étrange, fait bus du masculin et omnibus du féminin. Prendre le bus, monter en bus sont des expressions qu’on entend journellement.
— J’prends un sapin ! — T’es rien tourte, Gugusse ! J’ter trente-cinq ronds à c’te tête de faïence, quand pour trois Jacques en bus t’en vois la farce !
(Le Monde comique, 1883.)
Busard
Delvau, 1866 : s. f. Niais ; homme incapable, paresseux, impropre à quoi que ce soit. Argot du peuple. On dit aussi Buse et Buson.
France, 1907 : Niais, incapable. On dit aussi buse et buson.
Buse
d’Hautel, 1808 : Badaud, musard, sot et ignorant.
On ne sauroit faire d’un buse un épervier. C’est-à-dire d’un fat, d’un laquais, un homme d’importance ; d’un sot, un homme d’esprit.
Buson
Larchey, 1865 : Bête. Diminutif de buse qui a le même sens.
Bustingue
Halbert, 1849 : Hôtel où couchent les bateleurs.
Delvau, 1866 : s. f. Garni où couchent les bateleurs, les Savoyards, les montreurs de curiosités. Argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Chambre garnie, dans le jargon des saltimbanques.
Virmaître, 1894 : Garni. Il en existe un célèbre dans la rue de Flandre, à la Villette. C’est là que descendent les saltimbanques et les phénomènes qui viennent se faire engager. On nomme bustingue tous les garnis où logent les ambulants (Argot des voleurs).
France, 1907 : Garni de bas étage, bordel
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