Gros-Jean

Gros-Jean

France, 1907 : Rustre, lourdaud, d’où le proverbe : « Il ressemble à Gros-Jean qui en remontre à son curé. »
Gros-Jean, Gros-Claude, Gros-René se trouvent souvent dans les comédies du XVIIIe siècle, où ils représentaient des paysans ignorants et ridicules.

Gros-Jean comme devant (revenir)

France, 1907 : Rentrer chez soi après une absence aussi bête que quand on en est parti ; revenir bredouille.

Entre Jean-qui-pleure et Jean-qui-rit, le principal est de ne jamais être Jean-foutre, et de rester Jean-bon, quitte à passer pour Jean-Jean, puisque aussi bien on finira toujours par se trouver Gros-Jean comme devant.

(Pensées de Petit-Jean)

On m’élit roi, mon peuple m’aime,
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant.
Quelque accident faut-il que je rentre en moi-même,
Je suis Gros-Jean comme devant.

(La Fontaine)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique