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Nière

Nière

un détenu, 1846 : Imbécile, idiot, niais.

Delvau, 1866 : s. m. Individu quelconque, — dans l’argot des voleurs. Bon nière. Bon vivant, bon enfant. Mon nière bobéchon. Moi.

Rigaud, 1881 : Maladroit. — Individu, particulier. — Mon nière, moi, — dans le jargon des voleurs.

Rigaud, 1881 : Complice, — dans le jargon des voleurs. — Un complice est un autre soi-même. — Manger son nière, dénoncer son complice. — Cromper son nière, sauver son complice. Nière à la manque, complice sur lequel on ne doit pas compter.

La Rue, 1894 : Complice. Un individu quelconque. Maladroit. Nière à l’estorgue, complice peu sûr.

Virmaître, 1894 : Homme quelconque, lui.
— Le gonce a rudement le trac pour son nière.
On dit aussi : mon nière bobéchon pour moi. Bobéchon, ici, fait double emploi (Argot des voleurs).

Rossignol, 1901 : Moi, lui. Mon nière, moi ; son nière, lui.

Hayard, 1907 : Passant, individu.

France, 1907 : Complice. Manger son nière, dénoncer un complice. Cromper son nière, sauver son complice. Nière à la manque, complice sur lequel on ne peut se fier. Se dit aussi d’un maladroit.

N’affranchis jamais un nière,
Il repasserait ta messière.

(Hogier-Grison, Maximes des tricheurs)

Nière (mon)

France, 1907 : Moi.


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