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Pique-prune

Pique-prune

Virmaître, 1894 : Ouvrier tailleur. Allusion à la marche de l’aiguille. On dit aussi : Pique-puce et pique-poux. C’est un terme de métier (Argot du peuple).

Pique-prunes

Rossignol, 1901 : Tailleur.

France, 1907 : Sobriquet populaire donné aux tailleurs à qui l’on applique également ceux de gobe-prunes, mangeur de prunes et pique-poux. « Pour l’expression pique-prunes, on est porté à voir là, dit Gustave Fustier dans l’Écho du Public, une comparaison du va-et-vient de l’aiguille au va-et-vient des prunes prises et mangées une à une. » On dit aussi gobe-prunes.

— Je te vaux bien : tu es fille d’un tailleur de Saragosse et moi je suis le petit-fils d’un tailleur d’Arras ; j’ai été moi-même gobe-prunes.

(Supplément aux Mémoires de Vidocq ; citation de Gustave Fustier)

Une autre explication a été donnée par M. Paul Homo : « Le mot pique-prunes, dit-il, s’applique aussi à propos des vêtements usagés, réparés par les taillassons et spécialement pour les pantalons, en admettant que l’on répare une déchirure à l’entre-jambes et sur le client même : l’ouvrier pouvant, accidentellement, piquer les testicules. »


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