anon., 1827 : Crier après quelqu’un.
Bras-de-Fer, 1829 : Crier après quelqu’un.
Delvau, 1864 : Renoncer à une chose, manifester de la répugnance à la faire.
Delvau, 1866 : v. n. Bouder au travail ; ne pas se sentir en disposition de faire une chose. Argot des faubouriens. Signifie aussi : Crier après quelqu’un, gronder, murmurer.
Rigaud, 1881 : Reculer, avoir peur.
Quoi de plus propre en effet à faire renâcler les poivrots ?
(La petite Lune, 1879.)
Renifler, respirer, aspirer avec convoitise, convoiter de très près. Encore un qui renâcle les pruneaux de l’épicemar.
France, 1907 : Puer.
France, 1907 : Reculer, hésiter.
— C’est-y loin où tu demeures ?
— À deux pas.
Deux pas ! ça en faisait dix mille. ça m’éloignait de mon chez moi… Je commençais de renâcler… Je lui dis :
— Pourquoi que tu vas pêcher si loin de chez toi ? Ça indispose…
Mais elle me répondit :
— Vois-tu, dans le jour je travaille… et je veux pas que, dans mon quartier on sache que je sors.
(Hugues Le Roux)
anon., 1907 : Résister.