Rigaud, 1881 : Église, — dans l’ancien argot.
Antifle Antonne
Antonne
Vidocq, 1837 : s. f. — Église. Terme des voleurs parisiens.
Larchey, 1865 : Église (Vidocq). — Diminutif du vieux mot antie : église. V. Du Cange. On donne de même à l’église le nom de priante.
Virmaître, 1894 : Église. Du vieux mot : Antie (Argot des voleurs).
France, 1907 : Église, sans doute parce qu’on y entonne des chants :
Au matin, quand nous nous levons,
J’aime la croûte de parfond,
Dans les antonnes trimardons
Ou aux creux de ces ratichons.
(Chanson de l’argot, propre à danser en rond)
Antonne (petite)
Ansiaume, 1821 : Chapelle.
Il a grinchi toute la blanquette de la petite antonne.
Antonneur
Virmaître, 1894 : Voleur qui a la spécialité de dévaliser les églises. Il vole l’argent contenu dans les troncs à l’aide d’une baleine enduite de glu (Argot des voleurs).
Arbalète d’antonne
France, 1907 : Croix d’église ; argot des voleurs.
Arbalète de chique, d’antonne, de priante
Vidocq, 1837 : s. f. — Croix d’église.
Rigaud, 1881 : Croix d’église, — dans le jargon des voleurs.
Emportage à l’antonne
La Rue, 1894 : Vol dans une église.
Emporter à l’antonne
France, 1907 : Voler dans une église.
Entiffle ou antonne
Vidocq, 1837 : s. f. — Église.
(Le Jargon, ou Langage de l’Argot moderne)
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