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Battre morasse

Bras-de-Fer, 1829 : Crier au secours.

Vidocq, 1837 : v. a. — Crier au voleur.

Delvau, 1866 : v. n. Crier au voleur, pour empêcher le volé d’en faire autant. Argot des prisons.

Morasse

Delvau, 1866 : s. f. Dernière épreuve d’un journal, — dans l’argot des typographes, qui savent mieux que personne être moracii, c’est-à-dire en retard, morari.

Rigaud, 1881 : Épreuve d’une page entière de journal tirée à la brosse sur la forme. — Il y a la une, la deux, la trois et la quatre. Vient de : moratio, retard, attente, en latin, parce qu’on attend avec impatience la morasse pour quitter le journal, ou encore parce que la morasse se fait souvent attendre.

Boutmy, 1883 : s. f. Épreuve faite à la brosse d’une page de journal avant le serrage définitif de la forme. Se dit aussi des ouvriers qui restent pour corriger cette épreuve et qui attendent pour partir que le journal soit prêt à être mis sous presse, et aussi du temps pendant lequel ils attendent. Morasse vient d’un mot latin : mora, retard.

La Rue, 1894 : Inquiétude, danger, remords. Battre morasse, crier à l’assassin.

France, 1907 : Ennui, tourments. Avoir la morasse ; être dans la morasse.

France, 1907 : Épreuve d’imprimerie tirée avant l’arrangement final de la mise en pages ; de morari, être en retard.

Morasse (battre)

Larchey, 1865 : Crier à l’assassin. V. Battre.

France, 1907 : Crier à l’assassin.

Morasse, morace, moresque

Rigaud, 1881 : Danger ; ennui. — Battre morace, crier à l’assassin, crier au voleur.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique