France, 1907 : Consoler quelqu’un d’un chagrin d’amour. Le romarin à la vertu de cicatriser les plaies.
Donner le romarin
Romarin (donner le)
France, 1907 : Congédier un amoureux. Le romarin jouit de la propriété de cicatriser les plaies ; donner le romarin à un soupirant, c’était donc lui dire : « Va-t’en et console-toi. » L’expression est fort ancienne.
Il luy print envie (à Vulcain) de se marier, il pourchassa Minerve, tenue pour grande déesse en ciel et en terre, fille de Jupiter ; mais sans le beaucoup amuser. « luy donna le rosmarin », c’est-à-dire congédia le serrurier Vulcain, laid el boiteux.
(Loys Guyon, Miroir de la santé, 1163)
Je te hay, romarin, sans t’avoir outragé,
Par toi maint pauvre amant a reçu son congé.
(Passerat, Sonnets)
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