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Starter

Fustier, 1889 : Argot de courses. Celui qui donne aux jockeys le signal du départ.

France, 1907 : Employé des courses qui donne le signal du départ. Anglicisme, du verbe to start, partir.

— Une place ? Quelle place ? Je n’ose pas le dire. Faut-il vous l’avouer, Monsieur ? Je suis starter dans les courses de bicyclettes. C’est moi qui donne le signal du départ. Quelquefois c’est en tirant un coup de pistolet — pan ! — d’autres fois c’est en criant : « Allez ! » de cette belle voix que jalousait M. Beauvallet et qui est demeurée superbe. « Allez ! »… Starter, moi ! starter de vélodromes. Voilà où j’en suis. Quelquefois, je ferme les yeux, quand je dis : Allez ! et il me semble que je donne le signal non pas d’une course, mais d’un duel.

(Jules Clarétie, Brichanteau, comédien)

Tarter

Rossignol, 1901 : Gifler.

France, 1907 : Aller à la selle.

Bon, v’là l’Printemps ! Ah ! salop’rie,
V’là l’monde enquier qu’est aux z’abois
Et v’là t’y pas c’te putain d’vie
Qui se r’nouvelle encore eun’ fois !
La Natur’ s’achète eun’ jeunesse,
A s’déguise en vert et en bleu,
A fait sa poire et sa princesse,
A m’fait tarter, moi, qui m’fais vieux.

(Jehan Rictus, Les Soliloques du pauvre)

Tartir, tarter

La Rue, 1894 : Aller à la selle.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique