Larchey, 1865 : À moitié fou. On dit de même. ; Il a reçu un coup de marteau. C’est-à-dire : Son cerveau est bien près de se fêler.
Les collectionneurs sont toqués, disent leurs voisins.
Balzac.
V. Folichonnette.
Larchey, 1865 : Épris.
Ma chère, les hommes c’est farce ! toujours la même chanson : Une femme à soi seul ! Toqués !
(Gavarni)
Delvau, 1866 : adj. et s. Fou plus ou moins supportable ; maniaque plus ou moins aimable ; original. Argot du peuple. Le patois normand a Toquard pour Têtu.
Rigaud, 1881 : Maniaque, excentrique.
Et cependant Carnavalho n’était pas fou ; il n’était que toqué, mais de quoi ?
(R. de Beauvoir)
Celui qui est toqué a, comme on dit, la tête près du bonnet, jadis toque, toquet ; c’est-à-dire qu’il est extravagant, un peu fou.
France, 1907 : Personne à lubies, maniaque, écervelé.
Pour quelques douzaines d’hystériques, de toquées, de chercheuses d’autrement qui consentent à perdre toute pudeur, combien de femmes qui demeurent chez elles, à coudre, à filer, à surveiller leurs enfants et à plaire !
(Mot d’Ordre)
Le vidame veut absolument se marier. Toutefois, il balance entre une baronne sans cervelle, mais riche, et une petite pensionnaire sage, mais pauvre.
— Cher enfant, lui conseille sa mère, épouse la toquée. Il y a si peu de distance entre une fille sage et une femme folle, que la richesse te dédommagera de la petite différence !