Delvau, 1864 : Bordel, — dans l’argot militaire ou populaire. — Voir aussi boxon et bousin.
Le meilleur bocan du Marais
Devient presque une solitude.
(Cyrano de Bergerac)
Chez la grosse Catedu, vas-tu donc au bocan ?
(La Fontaine)
Boc, bocan, boucan ou bocard
Boc, bocard, bocson
Larchey, 1865 : Mauvais cabaret, lieu de débauche. — Vient du vieux mot boque : bouc. V. Roquefort. — Le bouc est l’emblème de la luxure et des querelles. On disait jadis boquer pour frapper.
Montron, ouvre ta lourde, si tu veux que j’aboule et pionce en ton bocson.
(Vidocq)
Bocard
Clémens, 1840 : Lieu public où vont les filles.
Delvau, 1866 : s. m. Mauvais lieu habité par des femmes de mauvaise vie. Argot des soldats.
Virmaître, 1894 : Maison de tolérance (Argot du peuple). V. Magasin de blanc.
Rossignol, 1901 : Tôle ou Christ, maison à grand numéro.
France, 1907 : Beaucaire ; argot des voleurs.
France, 1907 : Même signification que Boc.
Bocard, bordel
La Rue, 1894 : Prostibulum.
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