Delvau, 1866 : s. f. Grimace, mines plaisantes comme en fait la nourrice pour amuser le nourrisson. Faire la baboue. Faire la grimace.
L’expression se trouve dans Rabelais — et sur les lèvres du peuple.
Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники
Baboue
Delvau, 1866 : s. f. Grimace, mines plaisantes comme en fait la nourrice pour amuser le nourrisson. Faire la baboue. Faire la grimace.
L’expression se trouve dans Rabelais — et sur les lèvres du peuple.
Bâti de boue et de crachat
Rigaud, 1881 : Bâti à la hâte, sans solidité, en parlant d’une maison, d’une bicoque, d’un ouvrage de maçonnerie. On devrait bien étendre l’expression jusqu’à certains personnages politiques.
Boue
d’Hautel, 1808 : On n’est jamais crotté que par la boue. Locution mordante et satirique qui signifie qu’il n’y a que les gens obscurs et mal élevés, que les parvenus, qui se permettent d’injurier, d’offenser les personnes d’une fortune inférieure à la leur.
Je le méprise comme la boue de mes souliers. Manière insultante d’exprimer le mépris, l’animadversion, la haine que l’on voue à quelqu’un.
Se traîner dans la boue. S’avilir, fouler au pied les lois de l’honneur et de la probité.
Cette maison n’est bâtie que de boue et de crachat. Pour dire qu’elle est bâtie à la légère et peu solidement ; que les matériaux en sont mauvais.
Une ame de boue. Ame vile et crapuleuse.
Boué
Delvau, 1866 : s. m. ou Bouées s. f. Trou, — dans le même argot [du peuple]. C’est un nom emprunté au patois manceau.
Boue jaune
Delvau, 1866 : s. f. L’or, — dans lequel pataugent si gaiement tant de consciences, heureuses de se crotter. L’expression est de Mirabeau.
France, 1907 : L’or, qui pousse tant de gens à se vautrer dans la boue.
Boué ou bouée
France, 1907 : Trou ; argot populaire.
Bouée ou bouys
Vidocq, 1837 : s. — Le fouet. Peine qui autrefois était infligée aux petits voleurs et aux filles de mauvaise vie.
Boueur
d’Hautel, 1808 : Celui qui ramasse les boues Il est pour ainsi dire passé en usage de dire un boueux, ce qui est un barbarisme dans ce sens ; car boueux est un adjectif et signifie rempli de boue, et non celui qui est chargé d’enlever les boues.
Boueux
Delvau, 1866 : s. m. Celui qui ramasse la boue des rues de Paris et la jette dans un tombereau.
Boueux, boueur
France, 1907 : Celui qui ramasse la boue des rues ; on dit aussi ramasse-crottes.
Argot classique, le livre • Telegram