Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Cafetière, caisson

La Rue, 1894 : Tête.

Caisson

Delvau, 1866 : s. m. Tête, — dans l’argot des soldats. Se faire sauter le caisson. Se brûler la cervelle.

Rigaud, 1881 : Tête. — Se faire sauter le caisson, se faire sauter la cervelle avec une arme à feu.

France, 1907 : Tête. Se faire sauter le caisson, se brûler la cervelle.

Ce gendre exceptionnel proposa carrément à la matrone de remplacer sa fille dans le lit conjugal où une place demeurait vide et froide. La belle-maman refusa. Alors, le gendre prit un revolver, lui logea trois balles dans la tête et se fit ensuite sauter le caisson.

(E. Lepelletier)

Caisson (faire sauter le)

Larchey, 1865 : Faire sauter la cervelle.

Quelle mort préférez-vous ? — Faites-moi sauter le caisson.

(P. Borel, 1833)

Caisson (se faire sauter le)

Merlin, 1888 : Se brûler la cervelle.

Sauter le caisson (se faire)

France, 1907 : Se brûler la cervelle.

On traîne de cabaret en cabaret, on lézarde à cœur de jour faute d’avoir de la besogne, et on ne peut plus trouver une minute de courage pour se faire sauter le caisson.

(Charles Mérouvel)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique