Virmaître, 1894 : Méfie-toi, prends garde, il y a du pet (danger), voilà la rousse (Argot des voleurs).
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Acrée ou acrier ou acré
Virmaître, 1894 : Méfie-toi, prends garde, il y a du pet (danger), voilà la rousse (Argot des voleurs).
Charron (crier au)
Hayard, 1907 : Crier avec violence, se plaindre.
Crier
d’Hautel, 1808 : Il crie comme un aveugle qui a perdu son bâton. Voyez Aveugle.
Il faut plumer la poule, mais sans la faire crier. Signifie qu’il faut jouir des avantages que procure une place, mais n’en pas abuser.
Crier aux petits pâtés. Se dit lorsqu’on est surpris tout-à-coup par de vives douleurs, et notamment d’une femme lorsqu’elle est en mal d’enfant.
Crier à la chianlit
M.D., 1844 : Au voleur.
Crier à la chie-en-lit
Rossignol, 1901 : Faire crier quelqu’un en lui faisant mal. Un agent de police qui poursuit un voleur, s’il ne peut arriver à le rejoindre, crie : Au voleur ; c’est ce qu’il appelle crier à la chie-en-lit.
Crier à la garde
Delvau, 1866 : v. n. Se plaindre mal à propos, — comme les gens qui font déranger les hommes d’un poste à propos de rien. Argot du peuple.
Rigaud, 1881 : Se plaindre à propos de rien. — Crier au vinaigre, crier au secours. Crier aux petits pâtés, faire entendre les cris qui accompagnent l’accouchement.
Notre voisine a crié aux petits pâtés.
(Parnasse satirique)
Oudin (Curiosités françaises) donne : Crier des petits pâtés avec le sens d’accoucher.
Crier au bon vinaigre
France, 1907 : Hurler, appeler, gémir.
Crier au charron
Rossignol, 1901 : Faire mal.
Je l’ai serré tellement fort qu’il criait au charron.
Crier au vinaigre
anon., 1827 / Halbert, 1849 : Crier après quelqu’un.
Delvau, 1866 : v. n. Appeler au secours. Même argot [du peuple].
Crier aux petits patés
Virmaître, 1894 : Femme qui accouche difficilement et qui crie comme une baleine (Argot du peuple).
France, 1907 : Se dit des gémissements d’une femme en couches.
Crier aux petits pâtés
Delvau, 1866 : v. n. Se dit — dans le même argot [du peuple] — d’une femme en mal d’enfant, qui se plaint d’abord comme Gargamelle faisant le même vœu impie qu’elle, et, après remerciant Dieu et son Grandgousier.
Crier famine sur un tas de blé
France, 1907 : Se plaindre de la misère des temps, bien qu’on ait la huche garnie de viande et de miches. « C’est l’habitude des bourgeoises de crier famine sur un tas de blé. »
Crierie
d’Hautel, 1808 : Chicanes, réprimandes sur des choses peu importantes.
Décrier
d’Hautel, 1808 : Il est décrié comme la vieille monnoie. Pout exprimer qu’un homme a perdu sa réputation ; qu’il a un fort mauvais crédit.
Sucrier
France, 1907 : Diabétique, à cause de la quantité de sucre que rejettent les urines de ce genre de malade.
Vinaigre (crier au)
La Rue, 1894 : Crier au secours. Se fâcher.
France, 1907 : Se fâcher, appeler à l’aide.
Voleur de chevaux (crier comme un)
France, 1907 : Parler bas ; expression du Centre.
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