France, 1907 : Vivre de maraudes, de petites rapines commises dans les campagnes, à l’instar des bohémiens.
Grenipille mal famée
Tout son soûl grenipilla.
Subit tout ce qu’il y a
D’angoisse à vivre affamée,
De guenilles s’habilla,
S’endormit sous la ramée,
Sous la bise s’éveilla.
Et, quand même, pareille à
La fleur la mieux renfermée,
Tout le monde émerveilla
D’un teint de camélia.
Grenipille mal famée
Tout son soûl grenipilla.
(Jean Richepin)
C’est guernipiller que doit s’orthographier ce mot qui vient du normand guerne, poule, et de piller. Le guernipille est donc un maraudeur, voleur de poulailler, ou de guernillier. Voir ce mot.