Hirondelles
Virmaître, 1894 : Les moustaches. Les voleurs emploient généralement l’expression plus caractéristique d’ombreuses (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Individus qui couchent sous les ponts.
France, 1907 : Moustaches. On dit aussi, dans l’argot des voleurs, ombreuses.
Hirondelles (les)
Hayard, 1907 : Les moustaches.
Hirondelles d’hiver
Delvau, 1866 : s. f. pl. Les marchands de marrons, et aussi les petits ramoneurs, parce que c’est au milieu de l’automne, aux approches de l’hiver, que les premiers viennent s’installer dans les boutiques des marchands de vin, et que les seconds font leur apparition dans les rues de Paris.
Virmaître, 1894 : Les ramoneurs et les marchands de marrons. Quand les hirondelles partent pour un climat plus doux, on les voit arriver (Argot du peuple).
Hayard, 1907 : Ramoneurs.
Hirondelles de pont
France, 1907 : Vagabonds qui élisaient domicile sous les arches des ponts. Le pont d’Arcole avait autrefois cette spécialité.
Hirondelles de ponts
La Rue, 1894 : Vagabonds couchant sous les ponts.
Hirondelles de potence
Merlin, 1888 : Gendarmes. Emprunté à l’argot des voleurs.
Virmaître, 1894 : Les gendarmes (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Gendarmes.
Hayard, 1907 : Gendarmes.
Hirondelles du pont-neuf
Virmaître, 1894 : Messieurs les Giverneurs viennent l’été coucher sous le pont ; ils y font fréquemment de bonnes ripailles avec les produits des vols de la journée (Argot du peuple).
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