Malice
d’Hautel, 1808 : Des malices cousues de fil blanc. Pièges grossiers et maladroits ; tours mal combinés que l’on aperçoit au premier coup-d’œil.
d’Hautel, 1808 : C’est la boîte à la malice. Se dit en plaisantant d’un enfant espiègle, éveillé, et qui annonce des dispositions.
Un innocent fourré de malices. Homme qui joue le simple et le niais, et dont tout le plaisir est de nuire à ses semblables.
Sac à malice
Merlin, 1888 : Sac renfermant les brosses, la patience, le fil, les aiguilles, etc.
France, 1907 : Trousse, petit sac du troupier contenant les objets et ustensiles nécessaires à la propreté et à l’entretien de ses effets.
Le capitaine s’attachait surtout aux sacs à malice ; il en passait l’inspection au moins deux fois par semaine ! « Sans trousse complète, disait-il souvent, pas de bon soldat possible, pas de hussard ficelé ! »
(Émile Gaboriau, Le 13e Hussards)
Songe-malice
d’Hautel, 1808 : Espiègle, escarbillard, qui a l’humeur gaie et enjouée.
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