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Mettre à pied

Delvau, 1866 : v. a. Suspendre un employé de ses fonctions pendant plus ou moins de temps. Argot des bourgeois.

France, 1907 : Suspendre quelqu’un de son emploi, pour un temps déterminé. Cette locution nous vient des Romains, où le censeur retirait son cheval au chevalier qui tenait une conduite indigne de son rang. Cet usage fut conservé au moyen âge, mais il offrait un caractère ignominieux, car le chevalier dégradé ainsi publiquement était censé avoir vécu et l’on récitait sur lui l’office des morts. Dans les régiments de cavalerie, l’on punit en route les cavaliers qui blessent leurs chevaux ou les indisciplinés en les obligeant à suivre à pied la colonne.

Qui met-on à pied aujourd’hui ? Les cochers de fiacre qui ont été insolents, les employés qui sont inexacts, et généralement tous les pauvres diables qui ont trop de promptitude à faire valoir leurs droits et pas assez à remplir leurs devoirs. Cette mise à pied n’est que temporaire ; elle devient définitive en certaines circonstances et c’est alors une destitution. »

(Charles Nisard)


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