Paillot
Delvau, 1866 : s. m. Paillasson à essuyer les pieds, — dans l’argot du peuple.
Rigaud, 1881 : Paillasson. — Plaquer la tournante sous le paillot, mettre la clé sous le paillasson.
France, 1907 : Paillasse d’enfant, remplie de menue paille.
France, 1907 : Paillasson. « Plaquer la tournante sous le paillot », cacher la clef sous le paillasson.
France, 1907 : Lit, vieux mot ; évidemment dérivé de paille.
Paillotte
France, 1907 : Toiture de feuillage soutenue par quatre piquets dont les troupes se servent au Sénégal pour se mettre à l’abri des ardeurs du soleil.
Parpaillot
France, 1907 : Vieux sobriquet donné aux protestants. Il s’est conservé dans les localités où il existe encore un antagonisme entre les deux communions chrétiennes.
Le Duchat donne de ce mot, qui n’est guère employé que par les protestants de la Provence et du Languedoc, l’étymologie suivante : « François-Fabrice Sorbellon, parent du pape, ayant fait décapiter à Avignon messire Jean Perrin, seigneur de Parpaille, président à Orange, le 8 août 1562, c’est de là qu’est venu le nom de parpaillot qui fut renouvelé au siège de Montauban. »
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