AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Chien de quartier

France, 1907 : Adjudant.

Chien du quartier

Rigaud, 1881 : Adjudant sous-officier, — dans le jargon du régiment. La variante est : Chien du régiment.

Merlin, 1888 : Adjudant de semaine ; l’homme le plus craint, et, par contre, le plus détesté du quartier. Très bien nommé, du reste, car il est le seul gardien responsable de la caserne.

Commissaire du quartier

Rigaud, 1881 : Adjudant sous-officier, — dans le jargon des troupiers.

Femme du quartier

Delvau, 1866 : s. f. Grisette qui a la spécialité de l’étudiant et qui se garderait bien de frayer avec les bourgeois ou les militaires, de peur de déplaire à Paul de Kock. On dit aussi Femme de l’autre côté (sous-entendu : de la Seine).

Ficher la misère par quartiers

Larchey, 1865 : Être pauvre.

Lune à douze quartiers

Delvau, 1866 : s. f. Roue, — dans l’argot des voleurs.

France, 1907 : La roue sur laquelle on brisait autrefois les membres des criminels et même des innocents.

Marcher sur le dernier quartier

Virmaître, 1894 : User le restant de ses souliers. Par dérision, on dit à un homme dont les souliers boivent l’eau du ruisseau :
— Tes pafs sont pochards.
On dit encore :
— Tu vas t’enrhumer, tes rigodons ont un courant d’air (Argot du peuple). N.

France, 1907 : User ses souliers jusqu’à ce qu’ils boivent l’eau.

Quartier

d’Hautel, 1808 : La gazette du quartier. Nom injurieux que l’en donne à une femme babillarde qui se mêle de toutes les affaires, qui sait toutes les nouvelles de son quartier, et qui s’amuse à les débiter aux uns et aux autres.
Il se mettroit en quatre quartiers pour le service de cet homme. Pour dire, il n’y a rien qu’il ne voulût faire pour l’obliger.
Mettre l’alarme dans tout un quartier. Y débiter de fausses nouvelles, faire courir de mauvais bruits.
Tirer quelqu’un à quartier. Pour dire à l’écart, à part.

Delvau, 1866 : s. m. Logement de trois ou quatre pièces, — dans l’argot des ouvriers qui ont été travailler en Belgique.

Rigaud, 1881 : Quartier Latin, quartier des Écoles, — dans le jargon des étudiants. — Aller au quartier. — Femme du quartier, femme qui habite le quartier Latin pour y étudier, sur le vif, l’étudiant ; ce qui lui permet d’être restaurée chez Petiau, désaltérée à la Source, amusée chez Bullier et couchée un peu partout.

France, 1907 : Logement composé de plusieurs pièces : expression importée par les ouvriers belges. En Belgique, un appartement est appelé quartier.

Quartier (coqueluche du)

France, 1907 : On désigne ainsi une personne élégante, un homme à la mode, qui fait tourner la tête aux femmes, et dont tout le monde s’occupe dans le coin de ville, le quartier. Cette expression parait dater de la première partie du XVIIIe siècle, où la coqueluche fit de grands ravages. « Ménage, dit M. Ch. Ferrand, rapporte que ce nom lui fut donné, parce que ceux qui en étaient atteints se mirent à porter des coqueluches ou capuchons, pour se garantir la tête du froid. Et comme la crainte de la mort elle-même n’est pas puissante pour bannir la coquetterie, les personnes riches portèrent des coqueluches de drap fin, rehaussées de broderies et couvertes d’ornements d’or ou d’argent. » Le danger passé, la mode reste, et cette partie du vêtement devint bientôt l’article de toilette le plus soigné, désigna donc par métonymie celui ou celle qui portait la coqueluche la plus élégante, par le nom même de cette sorte de capuchon, la plus belle coqueluche de la ville, la plus belle coqueluche du quartier.

Quartier (le)

France, 1907 : Nom que les étudiants donnent au Quartier latin.

Farandol cessa d’être étudiant pour devenir bohème…
Il ne quitta point le Quartier, continua d’y vivre au jour le jour, dans un garni, s’occupant seulement d’y culotter des pipes, de pinter de la bière, et parfois de rimer des sonnets vaguement insérés à l’œil dans de petits journaux d’un tirage problématique.

(Grammont, L’Intransigeant)

Femme du Quartier, femme galante du Quartier latin.

Quartier (pas de)

France, 1907 : Tuez tout, n’épargnez pas l’ennemi ! Dans Les Origines de quelques coutumes anciennes et plusieurs façons de parler triviales, livre paru à Caen en 1672 l’auteur, de Brieux, dit que cette expression vient de la coutume des Hollandais et des Espagnols de faire payer la rançon d’un officier ou d’un soldat prisonnier d’un quartier de sa solde. Refuser ce quartier, c’était condamner l’adversaire à mort. Littré pense que l’origine ci-dessus n’est pas vraisemblable parce que les intermédiaires manquent, mais il faut se rappeler que les gentilshommes et les officiers se faisaient un point d’honneur d’obéir aux lois de la guerre et eussent été déshonorés s’ils avaient refusé, après quartier, de paver leur rançon ; donner quartier, selon lui, serait recevoir à son logis, à sûreté.

Quartier gras

Rigaud, 1881 : Quartier d’un bon rapport pour les chiffonniers. — Quartier maigre, quartier qui rapporte peu à la hotte, — dans le jargon des chiffonniers.

Quartiers souffrants

La Rue, 1894 : Les quartiers Maubert et Mouffetard ; les quartiers malheureux.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique