Rigaud, 1881 : Sentir les premières vapeurs alcooliques monter au cerveau.
France, 1907 : S’enivrer.
Embrouillarder (s’)
Rigaud, 1881 : Sentir les premières vapeurs alcooliques monter au cerveau.
France, 1907 : S’enivrer.
Rouillarde
Ansiaume, 1821 : Bouteille.
Donnez-nous une rouillarde de picton.
anon., 1827 / Bras-de-Fer, 1829 / Clémens, 1840 / Halbert, 1849 : Bouteille.
Larchey, 1865 : Bouteille (Vidocq). — Mot à mot : chose qui se roule.
Delvau, 1866 : s. f. Bouteille, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Blouse, — dans le jargon des voyous.
La Rue, 1894 : Bouteille de vieux vin. Blouse.
Virmaître, 1894 : Blouse. On sait que la blouse est le vêtement favori des rouliers, de là l’expression rouillarde. Les voleurs disent souillaude (Argot des voleurs). N.
Rossignol, 1901 : Argent. On nomme aussi rouillarde une blouse bleue garnie de boutons et piqûres blanches sur les épaules, que portaient dans le temps les rouliers.
Hayard, 1907 : Bouteille de bon vin.
France, 1907 : Blouse.
France, 1907 : Bouteille de vieux vin. Picter des rouillardes, boire des bouteilles de vieux vin. Argot des forçats.
— Qui est là ? — Un gail de retour. — Que désirez-vous ? — Des fagots. — Ils pictent des rouillardes en cible dans la tapisserie.
(Ed. Ladoucette)
Rouillarde d’eau d’aff
Ansiaume, 1821 : Bouteille d’eau-de-vie.
Nous avons & picté 3 rouillardes d’eau d’aff.
Rouillarde de coulante
Ansiaume, 1821 : Bouteille d’huile.
Apportez-moi pour 8 jacques de coulante.
Rouillarde de lance
Ansiaume, 1821 : Bouteille d’eau.
J’ai été obligé de picter de la lance.
Rouillarde de picton
Ansiaume, 1821 : Bouteille de vin.
Le picton d’aujourd’hui est mâte.
Rouillarde ou rouille
Vidocq, 1837 : s. — Bouteille, flacon.
Rouillarde, rouille
Rigaud, 1881 : Bouteille de vin cacheté ; bouteille de derrière les fagots.
Trouillarde
Delvau, 1866 : s. f. Femme de mauvaise vie, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Dévergondée.
France, 1907 : Fille malpropre au physique et au moral, souillon ; prostituée. Argot populaire.
Vadrouille, vadrouilleuse, vadrouillarde
Rigaud, 1881 : Prostituée de bas étage : sale femme. C’est la sœur de la gadoue, de la gousse, — dans le jargon des voyous. Allusion à la vadrouille dont on se sert pour nettoyer l’intérieur d’un canot ; c’est un chiffon de laine emmanché au bout d’un bâton.
Les autres ne s’acharnent pas après leur proie avec l’âpreté de ces vadrouilleuses dégoûtantes.
(F. d’Urville, Les Ordures de Paris)
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