Larchey, 1865 : « Dans le troisième dessous des sociétés, pour emprunter à l’art dramatique une expression vive et saisissante, le monde n’est-il pas un théâtre ? Le troisième dessous est la dernière cave pratiquée sous les planches de l’Opéra, pour en recéler la rampe, les apparitions, les diables bleus que vomit l’enfer. » — Balzac.
Delvau, 1866 : s. m. Le monde des coquins, « la dernière sape, inferi », de la société, « la fosse des ténèbres, la grande caverne du mal », dit Victor Hugo, qui la peint à grands coups de brosse, comme Dante, son Enfer.
Cette cave est au-dessous de toutes et est l’ennemie de toutes. C’est la haine sans exception. Elle a pour but l’effondrement de tout, — de tout, y compris les sapes supérieures, qu’elle exècre. Elle ne mine pas seulement, dans son fourmillement hideux, l’ordre social actuel : elle mine la philosophie, elle mine la science, elle mine le droit, elle mine la pensée humaine, elle mine la civilisation, elle mine le progrès. Elle est ténèbre et elle sent le chaos. Sa voûte est faite d’ignorance. Elle s’appelle tout simplement vol, prostitution, meurtre et assassinat. Détruisez la cave-ignorance, vous détruirez la taupe-crime.
Delvau, 1866 : s. m. La dernière cave pratiquée sous les planches d’un théâtre pour recevoir la rampe, les trucs, les machines, etc. Tomber dans le troisième dessous. Se dit d’une pièce sifflée, dont la chute est irrémédiable.