Larchey, 1865 : Être ivre, avoir le visage teinté par un excès de boisson.
Vieux ! Avec sept cent mille francs on a bien des cocardes.
(Balzac)
J’y voyais en dedans, Todore ne parlait pas. Robert nous dit : Vous avez votre cocarde.
(Monselet)
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Avoir sa cocarde
Larchey, 1865 : Être ivre, avoir le visage teinté par un excès de boisson.
Vieux ! Avec sept cent mille francs on a bien des cocardes.
(Balzac)
J’y voyais en dedans, Todore ne parlait pas. Robert nous dit : Vous avez votre cocarde.
(Monselet)
Cocarde
Delvau, 1864 : Blanche ou rouge… affaire d’opinion. C’est le foutre qu’on lance, ou le sang que l’on fait répandre, au con d’une pucelle.
Heureuse qui mettra la cocarde
Au bonnet de Mimi-Pinson.
(Alfred de Musset)
Larchey, 1865 : Tête. — En prenant la coiffure pour la tête, on a dit taper sur la cocarde ou sur le pompon, pour : frapper sur la tête de quelqu’un.
Delvau, 1866 : s. f. La tête, — dans l’argot du peuple. Taper sur la cocarde. Se dit d’un vin trop généreux qui produit l’ivresse. Avoir sa cocarde. Être en état d’ivresse.
Rigaud, 1881 : Tête. — Excès de boisson. Avoir sa cocarde, être ivre. L’homme qui a sa cocarde en est à la gaieté bachique. Se pousser une cocarde soignée.
France, 1907 : Tête. Taper sur la cocarde de quelqu’un, donner un coup de poing sur la tête. Se dit aussi d’un vin qui grise : « Voila un petit bleu qui tape joliment sur la cocarde. »
Prenant le temps comme il viendra, ils éviteront les grands arbres quand il y aura de l’orage à la clé, ils se tasseront sous les buissons lorsqu’il pleuvra, et se foutront le ventre à l’ombre quand le soleil tapera trop dur sur les cocardes.
(Almanach du Père Peinard, 1894)
Cocarder (se)
Rigaud, 1881 : Se griser.
France, 1907 : Se griser.
Tout se passait très gentiment, on était gai, il ne fallait pas maintenant se cocarder cochonnement, si l’on voulait respecter les dames.
(É. Zola, L’Assommoir)
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