Écorné

Écorné

Delvau, 1866 : adj. et s. Voleur sur la sellette.

Rigaud, 1881 : Accusé qui comparaît devant le tribunal. L’accusé semble déjà être en mauvais état.

France, 1907 : Inculpé.

Écorné, -ée

Vidocq, 1837 : s. — Accusé, -ée sur la sellette.

Écorner

Bras-de-Fer, 1829 : Forcer.

Vidocq, 1837 : v. a. — Injurier.

Delvau, 1866 : v. a. Injurier, faire les cornes, — dans l’argot des voleurs.

Delvau, 1866 : v. a. Médire de quelqu’un, attaquer sa réputation, — dans l’argot du peuple.

Rigaud, 1881 : Fracturer. — Écorner un boucard, fracturer une boutique.

Rigaud, 1881 : Injurier ; du vieux mot français escharnier, moquer, railler.

La Rue, 1894 : Fracturer. Injurier.

France, 1907 : Médire, injurier ; fracturer.

Écorner les boucards

Delvau, 1866 : v. a. Forcer les boutiques, — dans le même argot [des voleurs].

Écorner les boutanches

Virmaître, 1894 : Forcer les portes des boutiques. Cela indique bien l’action de la pince-monseigneur qui fait éclater le bois par la pesée (Argot des voleurs).

Écorner une boutanche ou un boucard

France, 1907 : Entrer par effraction dans une boutique.

J’aimerais mieux faire suer le chêne sur le grand trimar, que d’écorner les boucards.

(Vidocq)

Écorneur

Vidocq, 1837 : s. m. — Avocat du roi.

Rigaud, 1881 : Avocat chargé de soutenir l’accusation.

La Rue, 1894 : Le ministère public.

France, 1907 : Avocat général.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique