d’Hautel, 1808 : C’est une fine épice. Pour dire une personne adroite et rusée, une fine matoise.
Une chère épice. Marchande qui vend à un prix exorbitant.
Une figure de pain-d’épice. Physionomie livide et bilieuse.
Épice
Épice
Épicé
France, 1907 : Cher. « Votre compte est diablement épicé. »
Épice-vinette
Vidocq, 1837 : s. m. — Épicier.
Delvau, 1866 : s. m. Épicier, — dans l’argot des voleurs.
Épicemar
Delvau, 1866 : s. m. Épicier, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Épicier. C’était autrefois : épice-vinette.
France, 1907 : Épicier.
Épicéphale
Delvau, 1866 : s. m. Chapeau, — dans l’argot des étudiants, à qui le grec est naturellement familier (έπί, sur, et χεφάλή, tête).
France, 1907 : Chapeau ; argot scientifique. Du grec épi, sur, et kéfalé, tête.
Épicer
Larchey, 1865 : Railler (Vidocq). — On dit de même saler pour gronder.
Delvau, 1866 : v. a. Médire, railler, et même calomnier, — dans l’argot des faubouriens, à qui le poivre ne coûte rien quand il s’agit d’assaisonner une réputation.
France, 1907 : Railler, calomnier, se moquer. « Vous m’avez joliment épicé dans vos propos. »
Épicerie
Larchey, 1865 : Mesquinerie.
L’épicerie du siècle avait enfin rompu le cercle magique d’excentricité dont Rodolphe s’était entouré.
(Th. Gautier, 1838)
Delvau, 1866 : s. f. Bourgeoisisme, — dans l’argot des romantiques. Le mot est de Théophile Gantier.
France, 1907 : Bourgeoisisme, mesquinerie ; le monde des philistins.
Épicevinette
France, 1907 : Épicier ; argot des voleurs.
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