Époux

Époux

Rigaud, 1881 : Celui qui vit maritalement avec une femme à demi-entretenue. — Les maîtresses de piano à deux francs le cachet, les demoiselles de magasin qui ont été à l’école jusqu’à douze ans, les anciennes élèves de Saint-Denis, les petites bourgeoises séparées de leurs maris pour cause d’adultère, disent généralement « mon époux » en parlant de leurs amants.

France, 1907 : Amant. S’emploie aussi au féminin : épouse, maîtresse.

Époux, épouse

Delvau, 1864 : Amant, maîtresse.

Les femmes elles-mêmes appellent leurs amants : mon époux.

(Léo Lespès)

Et comme aisément on s’y blouse,
Si, quelquefois, vous entendiez
Ces mots : mon époux, mon épouse,
Traduisez net : Non mariés.

(Fr. De Courcy)

Épousez-moi, épousez-moi tout de suite ; je le veux, je l’ordonne.

(Souvet)

Bathilde fut très étonnée d’être épousée tout à fait.

(Pigault-Lebrun)

Larchey, 1865 : Amant, maîtresse. — V. Monsieur.

Vous pouvez amener vos épouses, il y aura noces et festins ; nous avons Adèle Dupuis, Mlle Millot, ma maîtresse.

(Balzac)

Les femmes elles-mêmes appellent leurs amants : Mon époux.

(L. Lespès)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique