Étoffé

Étoffe

d’Hautel, 1808 : Donner dans l’étoffe. Pour dire avoir la passion des beaux habits, des beaux meubles, dépenser tout son bien de cette manière.
Être de mince étoffe. Pour d’une basse condition.

Étoffé

d’Hautel, 1808 : Un homme bien étoffé, une femme bien étoffée. Pour dire bien vêtu, mis d’une manière décente.
On dit aussi d’une personne grasse et dodue, qu’elle est bien étoffée.

Étoffes

Boutmy, 1883 : s. f. pl. Écart entre le prix de revient et le prix marqué sur la facture du client. Les étoffes sont, en général, de 50 à 60 pour 100. Elles sont destinées à couvrir les frais généraux, l’usure du matériel, l’intérêt du capital engagé, et le restant, plus faible qu’on ne croit en général, constitue le bénéfice réalisé.

France, 1907 : Argent ; argot des voleurs. Bénéfice brut sur le travail ; argot des imprimeurs.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique