Étourdi

Étourdi

d’Hautel, 1808 : Il est étourdi comme le premier coup de matines. Se dit d’un jeune homme d’une étourderie sans pareille ; qui oublie tout ce qu’on lui commande.

Étourdi comme le premier coup de matines

France, 1907 : Ce dicton, qui n’est plus guère en usage, faisait allusion aux moines et aux nonnes que le premier coup de matines réveillait en sursaut, et qui se rendaient à la chapelle faire leurs patenôtres encore tout étourdis de ce brusque réveil.

Étourdir

Bras-de-Fer, 1829 : Tuer.

Vidocq, 1837 : v. a. — Solliciter.

(Le Jargon, ou Langage de l’Argot moderne)

Delvau, 1866 : v. n. Solliciter, — dans le même argot [des voleurs].

Rigaud, 1881 : Solliciter. Étourdisseur, solliciteur. — Étourdissement, demande de service.

La Rue, 1894 : Solliciter. Tuer. Tromper.

France, 1907 : Solliciter.

France, 1907 : Tuer. Tromper.

— C’est lui qui a emballé Bailli, Jacquet et Martinot. Oh ! mon Dieu, oui ! c’est lui ; que je vous conte comme il les a étourdis.

(Marc Mario et Louis Launay)

Étourdissement

France, 1907 : Demande de service.

Étourdisseur

Delvau, 1866 : s. m. Solliciteur.

France, 1907 : Solliciteur. Il embête tellement qu’on en finit par en être étourdi.

Étourdisseur, -euse

Vidocq, 1837 : s. — Solliciteur.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique