Œil (boucher ou crever l’)

Œil (boucher ou crever l’)

France, 1907 : Cesser de faire crédit.

Elle se fit à tout, aux privations, aux longues flânes à la brasserie, à la soucoupe qu’on ne sait comment régler, à l’incertitude du lendemain, à la chasse au repas, à l’humiliation de se voir boucher l’œil. Du moment que son Camille, « un si bon garçon qui m’a eue sage et que je ne tromperai jamais », aimait ce genre de vue s’y plaisait même comme le poisson dans l’eau, elle arrivait à s’y plaire également et n’aurait pas changé son sort contre un autre. Seulement, voilà ! pour mener une pareille existence, il faut de la santé.

(Paul Alexis)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique