Œuvre

Œuvre

d’Hautel, 1808 : Reprendre quelqu’un en sous œuvre. Tendre un nouveau piège à une personne que l’on n’a pas réussi à tromper du premier abord.
C’est l’œuvre de Notre-Dame, qui ne finit jamais. Se dit par raillerie d’un ouvrage dont on ne voit pas la fin, parce que, dit-on, il y a quelque chose qui n’a pas été achevé dans ce monument religieux.
Il ne fait œuvre de ses dix doigts. Se dit d’un fainéant, d’un paresseux, qui reste toute la journée à ne rien faire.
À l’œuvre on connoît l’ouvrier. Pour dire, qu’on ne peut juger d’un ouvrier que quand on l’a employé.

Delvau, 1864 : L’acte vénérien.

Qu’autant de fois que la fillette,
Commettrait l’œuvre de la chair.

(Cabinet satyrique)

Or, les œuvres de mariage
Étant un bien, comme savez.

(La Fontaine)

Ces mécréants, au grand œuvre attachés,
N’écoutaient rien, sur leurs nonnains juchés.

(Voltaire)

Œuvre on connaît l’artisan (à l’)

France, 1907 : C’est le débat d’une fable de La Fontaine, Les Frelons et les Mouches à miel.
Ce dicton, qui se passe d’explication, remonte à Solon, suivant Sophocle, ou a Bias, suivant Aristote. « L’emploi, disait-il, fait connaître l’homme. »


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique