Amadou

Amadou

Vidocq, 1837 : s. m. — Les argotiers du temps passé nommaient ainsi une drogue dont ils se frottaient pour devenir jaunes et paraître malades.

(Le Jargon, ou Langage de l’Argot moderne)

Delvau, 1866 : s. et adj. Homme qui prend aisément feu — afin d’être aimé, amatus. Argot du peuple.

Delvau, 1866 : s. m. « C’est dequoy les argotiers se frottent pour se faire devenir jaunes et paraistre malades, » — c’est-à-dire pour amadouer et tromper les bonnes âmes.

France, 1907 : Substance avec laquelle les mendiants et les vagabonds enduisent leur face pour se donner une apparence maladive.

Les anciens argotiers, ceux du moins qui avaient établi leurs pénates dans la Cour des Miracles, et dont la profession était de vivre d’aumônes, en simulant des infirmités, exprimaient la substance particulière au moyen de laquelle ils se faisaient paraitre jaunes et malades par le mot amadou.

(Charles Nisard, Curiosités de l’Étymologie française)

Amadouage

Halbert, 1849 : Mariage.

Delvau, 1866 : s. m. Mariage — dans l’argot des voleurs.

Rigaud, 1881 : Mariage, — dans le jargon des voleurs.

La Rue, 1894 : Mariage.

Amadoue

Halbert, 1849 : Se grimer.

Amadoué

Halbert, 1849 : Marié.

Delvau, 1866 : s. m. Homme marié.

Amadouer (s’)

Delvau, 1866 : v. réfl. Se grimer pour tromper. Même argot [des voleurs].


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique