Angoulème

Angoulème

Rigaud, 1881 : Bouche, du vieux mot goule, gueule. — Se caresser l’angoulème, faire bonne chère.

Virmaître, 1894 : La bouche (Argot des voleurs). V. Affamée.

Angoulême

Raban et Saint-Hilaire, 1829 / Bras-de-Fer, 1829 : Bouche.

Delvau, 1866 : s. f. La bouche — dans l’argot des voleurs, qui ont emprunté ce mot à l’argot du peuple, par corruption du verbe français engouler, avaler, et non, comme le voudrait M. Francisque Michel, par une allusion plus ou moins ingénieuse et plus ou moins fondée à la réputation de goinfrerie de la capitale de l’Angoumois.

La Rue, 1894 : Bouche.

France, 1907 : La bouche, argot des voleurs ; imitation du vieux mot français engouler, mettre en goule, dont nous avons fait gueule, goulu, goulafre, gueuleton. Se caresser l’angoulême, manger et boire.

Angoulême (l’)

anon., 1827 / Halbert, 1849 : La bouche.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique