Halbert, 1849 : Croix.
Arbalète
Arbalete
Arbalète
d’Hautel, 1808 : Il est parti comme un trait d’arbalète. Pour dire que quelqu’un a disparu brusquement, et que sa sortie a été occasionnée par un mouvement d’humeur.
Il n’y a qu’un trait d’arbalète. Manière exagérée de dire qu’un lieu est très-peu éloigné d’un autre.
Vidocq, 1837 : s. f. — Croix que les femmes portent au col.
Delvau, 1864 : Le membre viril, probablement par jeu de mots, parce qu’on bande, — à moins qu’on ne dise bander que parce qu’on appelle la pine une arbalète destinée à blesser la femme au ventre.
Bandez votre arbalète, mon doux ami, et visez-moi dans le noir.
(E. Durand)
Larchey, 1865 : Croix de cou, bijou de femme (Vidocq). — Allusion à la ressemblance d’une arbalète détendue avec une croix.
Delvau, 1866 : s. f. Croix de femme, dite à la Jeannette. Argot des voleurs. Arbalète d’antonne. Croix d’église. Ils disent aussi Arbalète de chique, arbalète de priante.
Rigaud, 1881 : Croix à la Jeannette, qui est devenue plus tard la fameuse croix de ma mère dont les dramaturges ont fait une consommation effrayante. (V. les œuvres complètes de M. Dennery)
La Rue, 1894 : Croix de col.
France, 1907 : Croix de Jeannette, de priante.
Arbalète d’antonne
France, 1907 : Croix d’église ; argot des voleurs.
Arbalète de chique, d’antonne, de priante
Vidocq, 1837 : s. f. — Croix d’église.
Rigaud, 1881 : Croix d’église, — dans le jargon des voleurs.
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