Vidocq, 1837 : s. f. — Avoine.
Bègue
Bégue
Bègue
Delvau, 1866 : s. f. Avoine, — dans l’argot des voleurs, qui savent à ce qu’il paraît l’italien (bavia, biada). Ils disent aussi Grenuche.
Rigaud, 1881 : Avoine, — dans le jargon des voleurs.
La Rue, 1894 : Avoine. Bézigue.
France, 1907 : Avoine ; se dit aussi pour bezigue, dont il est l’abréviation.
Bègue, bèze
Rigaud, 1881 : Bezigue, jeu de cartes. — Jouer au bègue, quarante de bègue, jouer au bezigue, quarante de bezigue.
Bégueule
d’Hautel, 1808 : Sobriquet injurieux que l’on donne aux femmes du filles qui font les précieuses, les hautaines, les pimbêches.
Bégueulerie
d’Hautel, 1808 : Minauderie, grimace, air hautain et méprisant ; petites façons fort étudiées, très-familières aux petites maîtresses, et surtout aux petits maîtres de Paris.
Bégueulisme
Fustier, 1889 : Le mot est de F. Sarcey qui l’a employé pour la première fois dans un de ses feuilletons, en 1869.
C’est, dit-il, dans la vie ordinaire, l’art de s’offenser pour le compte des vertus qu’on n’a pas ; en littérature, l’art de jouir avec des goûts qu’on ne sent point ; en politique, en religion et en morale, l’art d’affecter des opinions dont on ne croit pas un mot.
France, 1907 :
Le mot est de Francisque Sarcey, qui l’a employé pour la première fois dans un de ses feuilletons, en 1869 ; C’est, dit-il, dans la vie ordinaire, l’art de s’offenser pour le compte des vertus qu’on n’a pas ; en littérature, l’art de jouir avec des goûts qu’on ne sent point ; en politique, en religion et en morale, l’art d’affecter des opinions dont on ne croit pas un mot.
(Gustave Fustier)
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