Bonir

Bonir

Vidocq, 1837 : v. a. — Dire, assurer.

Clémens, 1840 : Dire.

un détenu, 1846 : Dire, parler.

Delvau, 1866 : v. a. Dire, parler, — dans l’argot des voleurs.

Delvau, 1866 : v. n. Se taire, — dans l’argot des marbriers de cimetière.

Rigaud, 1881 : Parler, raconter, affirmer, avertir avec emphase, chercher à persuader. — Bonir au ratichon, se confesser. — N’en bonir pas une, garder le silence ; mot à mot : ne pas prononcer une parole, — dans le jargon des voyous.

Rigaud, 1881 : Se taire, — dans l’argot des marbriers de cimetière. (A. Delvau)

La Rue, 1894 : Parler, raconter. Signifie aussi se taire.

Hayard, 1907 : Parler.

Bonir ou bonnir

France, 1907 : Parler, avertir ; argot des voleurs. Bonir au ratichon, se confesser.

On y entendait des choses étranges, burlesques, sinistres. Dans un coin, deux anciens relingues y dévidait le vieux jars. Un jeune freluqueux, assis entre deux gonzesses recoquinchées, y bonissait le neu filin.

(Louise Michel)

Bonir, bonnir

Larchey, 1865 : Persuader, avertir, dire. V. Servir, Parrain, Criblage, Girofle.

Bonire

M.D., 1844 : Parler.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique