Delvau, 1866 : s. m. Fumeur, — dans l’argot du peuple, qui a remarqué, sans doute, qu’en fumant on enfle ou bouffe les joues.
France, 1907 : Fumeur.
Bouffard
Delvau, 1866 : s. m. Fumeur, — dans l’argot du peuple, qui a remarqué, sans doute, qu’en fumant on enfle ou bouffe les joues.
France, 1907 : Fumeur.
Bouffarde
Ansiaume, 1821 : Pipe.
Je vais rifauder le trèfle et bouffarder.
anon., 1827 / Raban et Saint-Hilaire, 1829 / Bras-de-Fer, 1829 : Pipe.
Vidocq, 1837 : s. f. — Pipe.
Clémens, 1840 : Pipe.
M.D., 1844 : Une pipe.
Halbert, 1849 : Pipe.
Larchey, 1865 : Pipe. — Allusion aux bouffées de fumée qui s’en échappent.
Bouffardière : Cheminée (Vidocq). — Id.
Delvau, 1866 : s. f. Pipe.
Rigaud, 1881 : Pipe.
Un peintre dit volontiers ma bouffarde en parlant de sa pipe.
(Paris-fumeur)
Merlin, 1888 / La Rue, 1894 : Pipe.
Virmaître, 1894 : Pipe. Allusion à la bouffée de fumée que le fumeur tire par intervalles de sa pipe et lance dans le vide (Argot du peuple).
Hayard, 1907 : Pipe.
France, 1907 : Pipe ; d’où bouffarder, fumer.
anon., 1907 : Pipe.
Bouffarder
Ansiaume, 1821 : Fumer.
Il faut se dérondiner, rifauder le trèfle et bouffarder comme un messière.
Bras-de-Fer, 1829 / Halbert, 1849 : Fumer.
Delvau, 1866 : v. n. Fumer.
Rigaud, 1881 : Fumer la pipe.
Bouffardière
Vidocq, 1837 : s. f. — Cheminée, estaminet, tabagie.
Delvau, 1866 : s. f. Estaminet, et, par extension, Cheminée. Argot des voleurs.
France, 1907 : Estaminet ; cheminée.
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