d’Hautel, 1808 : Cela ne tient qu’à un bouton. Pour, cela ne tient qu’à un fil, ne tient à rien.
On dit aussi d’une chose de peu de valeur, et que l’on méprise, qu’On n’en donneroit pas un bouton.
Ansiaume, 1821 : Passepartout.
Mon bouton débride la lourde on ne peut mieux.
Vidocq, 1837 : s. f. — Pièce de 20 francs. Terme d’argot usité parmi les marchands de chevaux.
Delvau, 1864 : L’extrémité de chaque téton, qui est d’une sensibilité telle, qu’en le pressant un peu des lèvres ou des doigts on en fait sortir un flot de jouissance.
Ce beau sein sur ma bouche,
Qu’il est pur !
Ce bouton que je touche,
Qu’il est dur !
(Gustave Napaud)
Delvau, 1864 : L’extrémité du clitoris, qu’il suffit de toucher de la langue, du doigt ou de la pine pour ouvrir à la femme la porte des félicités divines. — Voir aussi Sonner le bouton.
Laisse mon bouton. mon tit bouton…
(Henry Monnier)
Tout s’ouvre : le bouton des roses,
Et celui des femmes aussi.
(Parnasse satyrique)
Delvau, 1866 : s. m. Louis d’or. Argot des maquignons.
Delvau, 1866 : s. m. Passe-partout. Argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Passe-partout, — dans le jargon des voleurs.
Rigaud, 1881 : Pièce d’or, — dans le jargon des maquignons.
La Rue, 1894 : Passe-partout.
France, 1907 : Passe-partout ; pièce de vingt francs. Bouton de guêtre, pièce de cinq francs en or ; bouton de pieu, punaise.
