Ansiaume, 1821 : Chien.
Pésille son cabot, tu en auras 20 balles.
Vidocq, 1837 : s. m. — Chien.
M.D., 1844 / un détenu, 1846 : Chien.
Boutmy, 1883 : s. m. Chien, et surtout Chien de petite taille. Ce mot n’est pas particulier à l’argot typographique.
Fustier, 1889 : Argot militaire. Élève-cabot, élève caporal. Cabot pris absolument dans le sens de caporal est inusité. (Ginisty, Manuel du réserviste)
La Rue, 1894 : Chien. Caporal. Cabot du quart, secrétaire (chien) du commissaire. Cabot ferré, gendarme.
Virmaître, 1894 : Chien (Argot du peuple). V. Alarmiste.
Virmaître, 1894 : Chien du commissaire de police. Par abréviation on dit simplement le cabot du quart (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Caporal.
Hayard, 1907 : Chien.
France, 1907 : Acteur : apocope de cabotin.
Je n’ai jamais couché avec un cabot, jamais je ne coucherai avec un cabot.
(Henry Bauër, Une Comédienne)
France, 1907 : Poisson, chien de mer, chien.
Avec des ciseaux, je l’confesse,
J’arriv’ derrièr’ chaque beau toutou
Qu’un brave bourgeois retient en laisse,
Et j’surin’ la cord’ d’un seul coup,
Avec le cabot j’carapatte,
Et pour me r’piger pas moyen,
Ah ! c’métier-là est vraiment batte !
Pour la fourrièr’ j’ramasse les chiens.
(S. Martel)